Communiquer sans violence : la Communication Non Violente

Un art de vivre avec soi-même et avec les autres

Pour communiquer sans violence, Marshall Rosenberg, psychologue, a mis au point une méthode simple mais qui demande de l’entrainement :

« La Communication Non Violente » ou CNV.

Il s’agit de traiter le conflit en positif et pour cela, de partir des faits et de soi, sans être dans la réactivité (jugements, critiques…).

 

Voici, en 4 points, le processus pour communiquer sainement et efficacement avec autrui sans lui faire violence :

 

  1. J’observe les faits:

J’observe et je pars des faits, de la situation. Je décris ce qui se passe en faisant très attention de ne pas confondre « observation » et « évaluation » (jugement). Pour m’y aider, je choisis de ne pas employer d’adverbes qui induisent très souvent un jugement (ex : Jamais, toujours, rarement, fréquemment…). Mon ton est calme, ma voix est neutre, je décris :

Ex : « Hier, tu as regardé un film en mangeant une pizza »

Ex« Quand tu rentres après 19 h … »

  1. J’identifie et je verbalise mes sentiments

J’exprime ce qui se passe en moi, ce que je ressens, mes émotions et mes sentiments. Je fais attention de différencier mes sentiments de mes interprétations et de mes jugements.

Ex : « Je suis découragé, en colère, mécontent, démoralisé, triste… »

Ex : « Je me sens … »

communication non violente téléchargement 

  1. J’exprime mes besoins profonds

Ce sont nos besoins qui engendrent nos sentiments, il est donc fondamental d’en prendre conscience et d’apprendre à les reconnaître et à les exprimer en commençant notre phrase  par « Parce que je… » ce qui sous entend que nous acceptons la responsabilité de nos sentiments plutôt que de les reporter sur un tiers

Ex : « Quand tu n’arrives pas à l’heure, je suis en colère parce que je ne me sens pas respecté dans le temps dont je dispose »

Ex : « Quand tu changes de pièce alors que je suis en train de te parler, je me sens blessé parce que j’ai besoin qu’on m’accorde de l’attention »

  1. Je formule une demande claire

Mes demandes doivent être présentées de façon positive, concrète et réalisable. Quand je formule une demande, je dois être capable d’accepter un refus sans me sentir rejeté, mon interlocuteur doit pouvoir y répondre de son plein gré, dans un esprit de bienveillance, il doit se sentir libre. Si ma requête est en fait une exigence, voire une menace, nous ne sommes plus dans le respect mutuel mais dans une certaine forme de manipulation, donc de violence et la relation ne va pas s’améliorer.

Ex : « Je me sens très seul ce soir, j’aimerais passer la soirée avec toi » 

EX : « Pourrais-tu préparer le dîner à ma place ce soir ?

        « Serais-tu d’accord pour… »

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Conclusion :

La communication non violente permet de gérer les conflits et accroît la qualité de la relation. Elle nous apprend à dire « non » et à savoir entendre un « non » pour vivre en accord avec soi-même et avec les autres dans un respect mutuel. (« Quand tu… » « Je me sens… » « Parce que je… » « Et je te demande… »)

 

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