L’allaitement artificiel

Voici quelques conseils si vous avez choisi l’allaitement artificiel pour nourrir votre bébé :

Si vous avez fait le choix de l’allaitement artificiel, sachez que le lait, même le plus maternisé, n’est pas complètement adapté à votre bébé ; en effet, le lait de vache, idéal pour le veau, contient des protéines, des graisses et des sels minéraux (sodium en particulier) qui conviennent à l’estomac du veau, mais ne peuvent convenir à l’estomac du nouveau-né, comme le lait maternel humain.

Il est donc important, de faire ce choix en accord avec le médecin, la sage-femme ou la puéricultrice et de bien suivre leurs indications : doses, mode d’emploi, hygiène, température…

Ces laits n’immunisant pas votre bébé, évitez les risques d’infection en vous lavant soigneusement les mains avant les préparations, en stérilisant les biberons en verre, les tétines et les capuchons.

Privilégiez le contact « peau à peau » et la relation pendant que vous le nourrissez, regardez-le dans les yeux, parlez-lui, souriez-lui. Choisissez un endroit calme.

Le lait doit être à peine tiède, vérifiez sa température en retournant le biberon et la tétine pour qu’il en coule quelques gouttes sur la face interne de votre poignet ou de votre bras, plus sensibles que le dessus de la main.

Tenir le biberon incliné de telle manière que la tétine soit toujours pleine de lait, sinon l’enfant avale de l’air et doit s’arrêter de boire au bout d’un moment. Vérifier également que la tétine n’est pas trop percée, sinon le lait s’écoule trop vite et l’enfant s’étouffe.

Donner le biberon avec souplesse, c’est-à-dire sans vous crisper sur le rythme des trois heures d’espacement et assurez-vous avant, que votre bébé ne pleure pas pour une autre raison que la faim.

Entre 5kg et 5kg500, l’enfant va se mettre de lui même à cinq repas, progressivement ;

Aux environ de 7kg, le rythme des quatre repas plus copieux et diversifiés va s’instaurer.

Vous hésitez ?

Si vous hésitez encore pour choisir entre l’allaitement maternel ou artificiel, je vous conseille de prendre le temps d’y réfléchir avant l’accouchement et de vous faire aider si besoin en en parlant avec des professionnelles : puéricultrices ou sage-femmes par exemple. Sachez aussi que vous pouvez bénéficier de conseils gratuits et précieux de leur part en vous rendant dans une PMI, centre de « Protection Maternelle Infantile ».

Enfin, sachez que votre choix sera le bon dans la mesure où vous respectez à la fois votre intuition et vos valeurs profondes et personnelles .

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