Les 3 raisons qui expliquent : pourquoi vous n’avez pas confiance en vous!

estime de soi

La confiance en soi est subjective, c’est le regard positif que je pose sur moi-même. Ce regard prend forme dès notre naissance et se construit au contact des autres et de nos expériences, tout au long de notre vie. Ne pas avoir confiance en nous, nous empêche d’être heureux.

L’estime de soi est indispensable pour vivre une vie heureuse et épanouie. Sans elle, nous sommes fragilisés et limités dans nos relations et dans tout ce que nous entreprenons. D’où cela vient-il ?

Pourquoi n’ai-je pas confiance en moi ?

 

La confiance de soi est le résultat de trois influences : l’influence du passé, l’influence du présent, et l’influence de notre propre personne pour composer avec tout cela.

 

Pourquoi le passé influence-t-il l’estime de soi ?

 

Mon passé influence mon estime de moi.

Une mauvaise confiance en soi s’origine dans le passé, dans la façon dont le lien a pu se construire ou non avec les personnes qui se sont occupées de moi dès ma naissance, puis avec toutes les autres ensuite. Nos parents d’abord, notre fratrie, notre famille, les adultes influents comme nos professeurs et nos amis. Toutes nos rencontres et tous les événements s’impriment à l’intérieur de nous et seront déterminants pour la suite.

Tout va compter, en particulier tout ce qui va se passer autour de notre naissance et durant notre première année où nous installons notre sécurité intérieure et notre confiance de base. Cette première année est décisive car elle constitue les fondations, les fondements, sur lesquels notre « moi » va pouvoir ou non se construire avec solidité.

 

Pour que l’estime de soi ait une bonne base de départ, nous devons avant tout nous sentir en sécurité, en confiance, donc nous sentir protégé et aimé inconditionnellement dès notre arrivée au monde.

 

Cela suppose d’être suffisamment, regardé, touché, porté, embrassé, caressé, câliné, accepté. J’ai besoin pour vivre de me sentir aimé, savoir que je compte pour mes parents. Cela conditionne tous les autres apprentissages et installe ma confiance de base, en moi, en la vie et en l’avenir. C’est une période de dépendance.

 

Au cours de la deuxième année, nous construisons notre confiance en nous même et développons notre personnalité. C’est une période de contre dépendance qui passe par le « NON » et l’opposition. Nous avons besoin pour exister de nous différencier de notre maman, de sortir de la fusion, de nous confronter, de nous séparer d’elle pour devenir une personne distincte. Se sentir sujet, s’affirmer, va passer par des crises, des colères, des conflits. C’est normal et indispensable. Pour que tout se passe bien pour mon estime de moi, j’ai besoin de respect, de bienveillance et de permissions. Si à cette période mes parents m’empêchent d’exprimer mes émotions, mes besoins, mes désirs, mes préférences, s’ils m’imposent trop de limites, me contraignent, me dévalorisent, je vais souffrir et adopter des comportements inappropriés qui pourront durer toute la vie. Je n’aurai ni confiance en moi ni en les autres.

 

Viendra ensuite une période d’indépendance où nous allons construire la confiance en nos compétences. Elle intervient vers 3 ans. Après la période du « Non », vient, en effet, la période du « TOUT SEUL », où nous allons développer notre autonomie et nos capacités à agir et entreprendre. A cette période, j’ai besoin que mes parents ne fassent rien à ma place, qu’ils me confient des responsabilités pour que je sente ce dont je suis capable ; J’ai besoin qu’ils me donnent la permission d’explorer, de découvrir, d’expérimenter, d’échouer et de recommencer, fort de leurs encouragements. Si j’en suis empêché, si mes parents, me jugent ou jugent mes résultats, s’ils ne me font pas confiance, me dévalorisent, je douterai de mes capacités et craindrai les défis, les nouveautés, les challenges et les échecs.

 

Enfin, viendra une période d’inter dépendance, pendant laquelle nous allons construire notre confiance relationnelle et sociale. Celle qui fera que nous irons naturellement vers les autres ou pas. Pour cela, il me faut des modèles et des codes qui me seront fournis par mes parents en tout premier lieu et bien sûr aussi par la fratrie, l’école, les amis et les groupes que intégrerai. Si mes parents sont timides, qu’ils ne reçoivent jamais d’invités ni d’amis, qu’ils se méfient des autres, des étrangers, et qu’ils les considèrent même comme dangereux, ils ne me fourniront pas les modèles nécessaires pour que je sois à l’aise en société. Je risque fort d’être timide et d’’intégrer des croyances négatives sur les autres et sur moi-même. Le regard des autres sera menaçant pour moi, j’aurai peur de leurs jugements.

 

manque confiance en soi

 

 

 

Pourquoi le présent influence-t-il l’estime de soi ?

 

Le présent influence ma confiance en moi

 

Comme nous venons de le voir, notre passé est très important et programme ce que nous allons devenir une fois adulte. Cependant, il n’est pas le seul à nous conditionner, ce que nous vivons au présent, au quotidien, va également influencer énormément notre estime de nous-même dans un sens ou dans l’autre. Tout mon environnement va compter. Selon l’endroit du monde où je vis, mon pays, si je vis en ville ou à la campagne, en appartement ou en maison, mon contexte social, économique, religieux…je vais développer une estime de moi plus ou moins forte.

C’est dans ce contexte, que nous allons subir également des pressions sociales qui vont avoir, sans que nous n’y prenions garde le plus souvent, une grande influence sur nous-même, en particulier sur notre apparence physique car, dans ce regard positif que nous nous portons et qui détermine une bonne estime de soi, l’image de soi sera aussi déterminante.

Quelle image ai-je de moi-même ? Comment résister aux dictas de la mode? aux canons de beauté de notre société de consommation ? à la tyrannie des publicités qui nous inondent de modèles esthétiques impossibles à imiter ? aux clichés des mannequins et comédiens aux corps parfaits dans les séries ou les magazines ? A l’indécence des marques qui conditionnent notre garde-robe ?

Est-ce facile ? Non ! Pour les plus fragiles cela va avoir un impact très important sur leur estime d’eux-mêmes et provoquer : mal être, complexes, défauts, et cela peut même aller plus loin et provoquer des problèmes de santé tels que la boulimie, l’anorexie, la dépression ainsi que des troubles relationnels. Le regard des autres peut devenir insupportable et nous inciter à nous comparer aux autres en mettant la barre trop haute. Dans cette culture du paraître, nous subissons une pollution visuelle permanente. Les femmes en sont la cible parfaite depuis les années mais depuis peu les hommes sont eux aussi victimes des médias et consultent.

Notre environnement peut également provoquer une baisse de l’estime de soi en nous faisant subir des pressions sociales sur nos performances. C’est ainsi qu’en plus d’avoir un corps parfait, nous devons nous montrer performant et efficace dans tous les domaines : professionnel, relationnel, conjugal, parental, personnel et même sexuel selon les modèles limités imposés par la pornographie. Nous avons désormais tous les choix possibles pour réussir et cela est pesant, voire culpabilisant si nous n’y parvenons pas. Si notre estime de nous est déficiente cela va donc générer inquiétude et stress car c’est une course éperdue et perdue d’avance…

 

 

mauvaise estime de soi

Pourquoi ma personnalité influence-t-elle mon estime de moi même ?

Ma personnalité influence mon estime de moi.

Face à toutes ces pressions sociales, nous allons réagir différemment selon notre personnalité.

 

Soit nous allons nous épuiser et nous dévaloriser sans cesse, soit nous allons nous conditionner et nous conformer à ces stéréotypes par peur de nous sentir rejetés, exclus, non aimés, soit nous allons subir plus ou moins consciemment cette « dictature » et rentrer dans la course, la compétition, avec la crainte d’être inférieur aux autres et le risque de nous oublier.

 

Oublier qui nous sommes, oublier nos besoins, nos limites, nos aspirations, notre intuition, oublier que nous sommes uniques, singuliers et que cette différence est essentielle pour enrichir le monde sans rentrer dans un monde ou tout devient « du même », de « l’indifférencié » et donc du « pauvre ».

Les personnes qui manquent d’estime d’elle mêmes vont être particulièrement « malmenées » et vulnérables dans cette société où l’égo est en vedette, et avoir beaucoup de mal à trouver leur place et leur équilibre.

La solution n’est pas dans la surenchère qui ferait de nous des proies dévitalisées mais au contraire, comme le propose Christophe André, spécialiste de l’estime de soi, dans le fait de nous désengager de cette course folle, d’oser dire stop et d’engager à la place une très belle vertu : l’humilité.

L’humilité, ce n’est pas la modestie ou la discrétion, ce n’est pas renoncer ou s’abaisser mais cesser de se croire supérieur aux autres et en compétition permanente avec eux. L’humidité c’est prendre du recul, de la hauteur. C’est la possibilité de revenir à du sage, du raisonnable, du tranquille. L’humilité c’est redonner sa place à l’estime de soi dans une dimension personnelle où je redeviens sujet au centre de ma vie.

L’humilité c’est trouver sa juste place dans l’ici et maintenant. C’est revenir à des choses simples, souples et douces pour nous même et l’estime que nous nous portons, c’est apprendre à s’accepter et à bien se traiter. Acceptation de soi et auto bienveillance. S’accepter c’est se connaître, connaître nos points forts et s’appuyer dessus pour améliorer nos points faibles sans nous auto juger. C’est prendre soin de soi en relativisant ce qui nous arrive, en nous rassurant et en nous consolant avec des paroles apaisantes si besoin, comme nous le ferions avec un enfant. Il s’agit juste d’être pour nous même l’adulte qui va prendre soin de notre enfant intérieur, toujours présent en nous.

 

 

Conclusion

 

La mauvaise estime de soi même s’inscrit donc dans notre passé si nous n’avons pas bénéficié des bons ingrédients au cours de notre enfance quand nous avons construit notre sécurité intérieure, la confiance en nous même, la confiance dans nos compétences et notre confiance relationnelle.

La mauvaise estime de soi dépend également des mauvaises influences de la société sur nous en particulier la pression qu’elle induit sur notre image et sur nos performances, ce qui peut générer angoisse, stress et perte d’énergie.

Enfin, le manque de confiance en soi peut également dépendre de la façon dont nous allons réagir à tous ces manques et ces pressions. Une des solutions serait d’arrêter la compétition et la surenchère pour s’engager sur un chemin d’humilité qui nous remettrait au centre de notre vie. S’estimer commence par engager un bon rapport avec soi-même, s’accepter avec nos forces et nos failles et bien se traiter, se respecter, ce qui revient au plus important : s’aimer !

 

Il n’est jamais trop tard pour cultiver et restaurer une mauvaise estime de soi. Je peux vous accompagner sur ce chemin de croissance et de réparation, n’hésitez pas à venir me rencontrer et lire les autres articles que j’ai rédigés pour vous sur cette question vitale de l’estime de soi :

  • « L’estime de soi, pourquoi est-ce si important ? »
  • « Ma déclaration d’estime de soi »
  • « Manque d’estime de soi, d’où cela provient-il ? »
  • « 20 bonnes raisons de cultiver une bonne estime de soi »

 

Si vous souhaitez discuter de votre manque de confiance en vous ou si vous avez simplement des questions auxquelles je n’ai pas su répondre n’hésitez pas à me contacter.

 

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