Bien choisir sa contraception

La contraception regroupe toutes les méthodes qui empêchent la conception, c’est-à-dire une grossesse non désirée. Elle ne protège pas des IST (Infections Sexuellement transmissibles).

Pour bien fonctionner, la contraception doit être choisie et « préférée » (on doit y adhérer), elle doit être fiable et réversible (permettre une grossesse dès son arrêt).

Bien choisir sa contraception health001px

 

Il existe trois sortes de contraception pour lesquelles je ferai un article spécifique :

  1. La contraception hormonale
  2. La contraception mécanique
  3. La contraception naturelle

Ces différentes méthodes de contraception pourront être réfléchies dans le couple, choisies par la femme, puis discutées avec le médecin qui les adaptera selon de nombreux critères : attirance et adhésion de l’utilisatrice, souhaits, croyances, niveaux de contrainte, doutes, peurs, antécédents médicaux, projets… C’est un véritable diagnostic éducatif car chaque femme est unique et particulière.

Le médecin doit prendre le temps de discuter avec chaque patiente pour bien l’informer : mode d’emploi, efficacité, contre-indications, avantages, inconvénients, coût, effets secondaires, risques graves… de façon à ce qu’elle puisse choisir en toute connaissance de cause, en toute conscience et en toute liberté, selon son âge, ses besoins et le contexte dans lequel elle vit.

Le prescripteur peut être un médecin généraliste ou un gynécologue spécialisé dans ce domaine. Vous pouvez le choisir en secteur privé (libéral et payant) ou en secteur public (remboursé voire gratuit).

Chaque femme et chaque jeune femme  mineure en particulier, pourra être accueillie et prise en charge de façon confidentielle et totalement gratuite  dans les Centres de Planification (CPEF) du Conseil Départemental. Ces structures, trop peu connues et pourtant très professionnelles, permettent  un accompagnement global de la personne, à la fois médical et psychosocial, dont je reparlerai dans un prochain article.

Choisir une contraception permet, pour la femme et pour le couple, de vivre pleinement sa sexualité sans être « parasité(e) » par la peur d’une grossesse que l’on ne serait pas prêt(e) à assumer.

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